Larchey, 1865 : Mourir. — Dans l’armée, on ne quitte pas le service sans toucher son décompte.
Tué raide sur le champ de bataille, le beau tambour-major avait, pour parler en style de bivouac, reçu son décompte.
Ricard.
France, 1907 : Mourir ; argot militaire.
Le décompte était, dans l’ancienne armée, la somme que les soldats soigneux de leurs effets touchaient non seulement trimestriellement, mais à leur départ du corps. Recevoir, toucher son décompte, était donc s’en aller.